Historique du Musée

Historique du Musée

Les origines du Musée de la mémoire vivante remontent à 1987. Un groupe de citoyens fonde la Corporation Philippe-Aubert-de-Gaspé dans le but de reconstituer le domaine seigneurial et de reconstruire le manoir où Philippe Aubert de Gaspé, le dernier seigneur de Saint-Jean-Port-Joli, a vécu et aurait rédigé une partie de son roman « Les anciens Canadiens », ainsi que « Mémoires ».

Après avoir acheté les parcelles de terre, sur lesquelles ne subsistait que le vieux fournil, seul témoin visible de la présence des Aubert de Gaspé, sur le site de leur manoir seigneurial, la Corporation commanda des fouilles et un inventaire archéologiques sur l’ensemble de la propriété. Des vestiges du dernier manoir furent découverts.

Par la suite, la Corporation passe à l’étape de l’élaboration du concept du Musée de la mémoire vivante. Une réflexion est entreprise avec différents partenaires, dont l’Université Laval. En 2003, à la suite de la convention de l’UNESCO sur le patrimoine immatériel, le concept du Musée de la mémoire vivante se dessine. La construction du Musée, ayant la forme et la volumétrie du manoir, débute en 2007. Le 25 juin 2008, le Musée de la mémoire vivante ouvre officiellement ses portes.

Mission du Musée

Énoncé de mission

Le Musée de la mémoire vivante se consacre à la collecte, à la conservation et à la mise en valeur des témoignages sous toutes leurs formes : orales, écrites et graphiques. Afin de transmettre des repères culturels aux générations futures, il donne la parole à tous ceux et celles qui désirent partager leur récit de vie, leurs savoirs et leurs savoir-faire.

Mission et objectifs

Maintenir le rôle du Musée en tant que centre d’expertise et référence québécoise en patrimoine immatériel et en transmission de l’oralité.

Travailler en partenariat pour faire en sorte que les témoignages deviennent un moyen privilégié de partage de mémoire.

Animer une salle de consultation afin que les visiteurs et les chercheurs puissent facilement accéder à la collection de témoignages.

À l’aide d’expositions, d’activités et de divers moyens technologiques, jouer un rôle de médiateur pour transmettre le patrimoine immatériel aux publics du Musée et particulièrement aux jeunes générations qui seront la mémoire de demain.

Sensibiliser tout visiteur à l’importance de sa propre expérience de vie et ainsi contribuer à la conservation et au développement de notre culture.

Être un lieu convivial de rencontre et d’échange où chacun peut contribuer aux expositions qui sont évolutives.

Aménager le site extérieur du Musée de manière à souligner « la profonde interdépendance entre le patrimoine culturel immatériel et le patrimoine matériel culturel et naturel »* .

* Convention de l’UNESCO, Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, Paris, le 17 octobre 2003