Le Musée de la mémoire vivante est géré par la Corporation Philippe-Aubert-de-Gaspé. La Corporation est une personne morale dont les administrateurs bénévoles sont élus parmi et par ses membres ainsi que par les Amis du Musée.

Judith Douville a été adjointe à la direction d’entreprise pendant vingt ans. Elle s’est jointe bénévolement et à temps complet à l’équipe du Musée de la mémoire vivante dès sa création en 2005. Elle a participé au choix et à la conception d’une vingtaine d’expositions, tant en salle que virtuelles, depuis la recherche jusqu’à la réalisation en salle ou sur le Web. Elle anime des ateliers de formation sur les techniques d’enquêtes orales auprès d’organismes voués au patrimoine, dont des partenaires du Musée. Diplômée en gestion des espaces verts et lutte intégrée, elle a planifié et dirige toujours l’ensemble des travaux liés à l’aménagement extérieur et au développement du parc au cœur duquel le Musée se trouve. Elle a rédigé une dizaine de publications sur le patrimoine culturel immatériel pour des revues spécialisées et prononce des conférences.

Que ce soient pour les expositions, pour les opérations courantes ou pour la gestion des activités hors les murs, ses actions reposent sur la compréhension des impacts qu’elles peuvent avoir sur le patrimoine naturel. Depuis mai 2022, elle est présidente du conseil d’administration du Musée.

Enya Kerhoas possède un baccalauréat en sciences historiques et études patrimoniales, ainsi qu’un DESS en muséologie de l’Université Laval. En plus d’un fort intérêt pour l’histoire, c’est la conviction que le musée peut être un acteur de justice sociale et que le patrimoine, porteur de sens, peut être un moteur pour les communautés qui l’a fait continuer dans ce domaine. Au cours de son parcours professionnel et académique, elle a travaillé dans divers musées d’histoire et organismes voués à l’art et au patrimoine en gestion des collections, médiation culturelle, documentation, exposition et archivistique. Elle travaille aujourd’hui dans un organisme dédié à la mise en valeur du patrimoine bâti.

Biologiste et détenteur d’un doctorat en botanique de l’Université de Cambridge en Angleterre, M. Morisset a travaillé brièvement au Jardin botanique de Montréal et au Smithsonian Institution à Washington, avant de devenir professeur au département de biologie de l’Université Laval, où il a donné des cours sur les mécanismes de l’évolution biologique et l’origine des espèces. Ses travaux de recherche ont porté surtout sur la systématique, la répartition et l’abondance des plantes occupant les milieux ouverts et exposés le long de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent. Après le décès de Jacques Rousseau en 1970, il a complété son manuscrit inachevé « Voyage de Pehr Kalm au Canada en 1749 » (Cercle du Livre de France, 1977). Il s’intéresse à la perception de la flore et de la faune dans les relations de voyage au Canada aux 16e et 17e siècles. Il est aussi cosignataire du livre « Promenades dans les jardins anciens du Québec » (Boréal, 1996).

Lucie Bouffard a fait carrière à l’Université Laval au sein de différents départements et facultés occupant des postes en communication, notamment à titre de rédactrice en chef de la revue Au fil des événements. Elle complète une maîtrise en sciences de l’administration à l’Université Laval en 1993. Toujours pour l’Université, elle sera successivement responsable de budgets, analyste financière, directrice administrative en plus de participer à différents projets.

Mme Bouffard met bénévolement ses talents d’administratrice au service de plusieurs organismes, principalement à titre de trésorière. Elle a occupé, également bénévolement, le poste de rédactrice en chef du Trait d’union, revue de l’Association des retraités de l’Université Laval.

L’anthropologue et historien Jean-François Blanchette est spécialiste de la culture matérielle. Chercheur à Parcs Canada de 1976 à 1979, puis au Musée national de l’homme (aujourd’hui le Musée canadien de l’histoire), il est ensuite responsable de l’édition de l’institution à partir de 1983 et revient à la recherche en 2002. Il est l’auteur de nombreuses publications dont le livre Du coq à l’âme, l’art populaire au Québec. En 2021, il reçoit la Médaille Marius Barbeau de l’Association canadienne d’ethnologie et de folklore pour l’ensemble de sa carrière. Son intérêt pour l’histoire de la sculpture à Saint-Jean-Port-Joli date de ses études doctorales à l’Université Brown. Il y consacrera quelques recherches au cours de sa carrière et en fera son projet de retraite en 2014. En 2023, il publie Médard Bourgault et ses héritiers, un siècle de sculpture à Saint-Jean-Port-Joli. Il est président de la Société québécoise d’ethnologie.

Dominique Boileau est détentrice d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques et d’une maîtrise en muséologie. Plusieurs expériences de travail lui ont permis d’occuper les fonctions de directrice générale, à la résidence d’artiste Est-Nord-Est ; de gestionnaire de projets et de responsable des communications, au Musée maritime du Québec ; de chargée de développement. Présentement, Dominique Boileau est chargée de projets d’expositions au Musée de la civilisation. Elle possède une très bonne connaissance des milieux culturels au Québec.

Claude Duval a travaillé une vingtaine d’années dans le domaine du marketing. Depuis plus de treize ans, il est propriétaire et président-directeur général d’une PME, spécialisée en ébénisterie. M Duval s’implique activement dans son milieu. Il a fait partie de plusieurs organismes au sein desquels il a occupé différents postes. Il possède une solide expérience en organisation d’événements, en collecte de fonds et en gestion d’un O.B.N.L.

Sébastien Ouellet est professeur en science de l’éducation à l’Université du Québec à Rimouski depuis 2012. Il a préalablement complété un doctorat en Éducation à cette université et un second doctorat en Lettres modernes à l’Université de Toulouse II — Le Mirail. Les travaux de recherche de M. Ouellet portent sur l’enseignement de la littérature en classe de français et sur la littératie en milieu rural dévitalisé. L’accès à la culture est un élément important de ses recherches. M. Ouellet s’implique socialement, notamment dans son milieu d’origine, Sainte-Perpétue. Il fait partie des membres fondateurs de l’organisme Médiathèque L’Héritage de L’Islet-Sud qui prend place dans l’église de la municipalité depuis janvier 2019.

Serge Saint-Pierre fait partie des membres fondateurs du Musée de la mémoire vivante. Il a travaillé activement à sa création et à ses premières expositions. Détenteur de la scolarité de doctorat en ethnologie des francophones de l’Amérique du Nord et d’une maîtrise de l’Université Laval en Arts et traditions, ses connaissances et son expérience de travail sont des atouts. M. Saint-Pierre a été historien pour Parcs Canada. Il a travaillé au sein du Groupe de recherche en histoire du Québec rural et a aussi agi à titre de chercheur autonome. Il a également été chargé de cours à l'Université de Sudbury au département de folklore et d’ethnologie. Signataire de nombreuses publications, notamment sur le patrimoine franco-ontarien et Place-Royale, il a écrit deux ouvrages spécifiques au site où se trouve le Musée. Le premier traite du fournil des Aubert de Gaspé construit vers 1764 et le second est une étude intitulée Glacière ou caveau à légumes. Retraité, Serge Saint-Pierre réalise encore des enquêtes ethnologiques dont les dernières l’ont mené à la publication de L’homme avec un panier, Henry A.C. Jackson, naturaliste, mycologue et aquarelliste.

Bianka Roy détient un baccalauréat intégré en sciences historiques et études patrimoniales ainsi qu’un DESS en muséologie. Elle termine actuellement un microprogramme en gestion de projet. Bianka est animée par une passion pour la vulgarisation des savoirs. Elle a participé à l'animation et au développement d'activités de médiation au sein de plusieurs musées. Elle a également collaboré à la réalisation d'expositions temporaires, virtuelles et permanentes. Par ses fonctions au Musée de la mémoire vivante, elle est fière de contribuer à la transmission et à la préservation de la mémoire collective et du patrimoine immatériel.

Bachelière en Histoire de l'art, diplômée d'un D.E.S.S en Récits et médias autochtones et détentrice d'une maîtrise en littérature comparée à l'Université de Montréal, Stéphanie est passionnée par tout ce qui rime avec art et expressions culturelles. Avec un regard marqué pour les enjeux sociaux, ses recherches portent sur l'art public, les cultures autochtones et leurs entrelacements à l'oralité. Liée à cette discipline linguistique, elle s'intéresse aux manières de préserver, de penser et d'inscrire l'histoire par la mise en expositions et les mécanismes de productions des discours. Stéphanie s'est impliquée dans l'organisation de diverses expositions d'art, d'événements culturels et comme rédactrice de la revue d'art Ex situ.

Joanie Lévesque est une artiste établie à Saint-Jean-Port-Joli depuis 2004. Bachelière en arts visuels, elle intègre rapidement le volet social et communautaire à sa démarche créative. À la suite de sa première exposition solo, en 2010, son rôle de médiatrice culturelle commence à se définir. Elle participe à divers événements, expositions collectives et projets d’art public. En parallèle, Joanie œuvre comme éducatrice à l'enfance dans plusieurs écoles et services de gardes scolaires. Tout au long de son parcours atypique, Joanie développe son expertise autant au niveau de la médiation, de l’animation, de l’éducation, de l’intervention que de la gestion et du développement de projet. La communauté, la famille, la nature et l’interaction entre tous ces aspects ont toujours été au centre de ses activités.

Adjoint aux expositions et à la médiation, Olivier Désalliers est originaire de Québec. Passionné d’histoire, d’histoire de l’art et de muséologie, il réalise un DEC en Histoire et civilisation, puis un baccalauréat intégré en sciences historiques et études patrimoniales à l’Université Laval. Durant son parcours universitaire, il contribue à la réalisation d’expositions au Musée de la civilisation en tant que stagiaire, puis de travailleur autonome. En avril 2023, il se joint à l’équipe du Musée, où il aide à la création des diverses expositions, à la cueillette des témoignages et à l’animation des activités et des visites. Il réalise aussi les communications de l’institution muséale depuis septembre 2023, ce qui lui permet de garder contact avec les publics du Musée et de partager différents savoirs, savoir-faire et objets de collection avec eux pour garder le patrimoine immatériel vivant.

Judith Douville est chargée de projet au Musée de la mémoire vivante depuis sa fondation. De 2005 à 2021, elle a réalisé plus d’une douzaine d’expositions présentées en salle et de quatre expositions virtuelles. Mme Douville est signataire de plusieurs publications dans des revues spécialisées en histoire et ethnologie. Elle a prononcé de nombreuses conférences sur la mission du Musée et des thématiques sur lesquelles portent les expositions qu'elle a conçues. Elle est la conceptrice et responsable des aménagements et du Jardin des souvenirs sur le site du Musée.

Au terme d’études universitaires en physique et en électronique, il a fait carrière dans la câblodistribution. Il préside la Fondation du Cégep de La Pocatière plusieurs années et s’implique dans le milieu culturel.

Dès l’élaboration du concept du Musée de la mémoire vivante en 2005, M. Chouinard prend une part très active dans le projet. Il est président du conseil d’administration jusqu’en 2014 et directeur général bénévole à temps complet jusqu’en 2020. En 2010, il reçoit le prix de la Personnalité touristique de l’année, lors des Grands Prix du tourisme de la Chaudière-Appalaches. Le prix distinctif pour l’engagement dans le secteur de la culture lui est décerné lors du 15e gala Prix hommage Bénévolat-Québec 2012 du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale. En décembre 2016, il reçoit du gouverneur général la Médaille du souverain pour les bénévoles.