Notre patrimoine fruitier est le résultat d’initiatives, d’expériences et de résilience.

L’histoire de l’arboriculture fruitière québécoise est fascinante à plusieurs égards. Elle est née avec la Nouvelle-France et s’est développée avec le territoire.

Les premiers colons ont importé, sous diverses formes, des arbres fruitiers domestiqués : pommiers, cerisiers, pruniers et poiriers.

Les communautés religieuses et les commerçants ont établi les premiers grands vergers. Des individus et des institutions ont joué des rôles clés à leur époque pour créer de nouvelles variétés de fruits, dont certaines existent encore aujourd’hui.

Notre patrimoine fruitier, ce sont aussi nos traditions saisonnières et culinaires, des gens de cœur, des lieux et des savoir-faire.

Tant à voir, à vivre et à protéger pour le patrimoine de demain.

Par le biais des cartes de vœux et de la correspondance, cette exposition vous invite dans l’univers magique de Noël et du Nouvel An. La correspondance a été longtemps le seul moyen accessible pour communiquer avec la famille et les amis. Le temps des Fêtes était l’occasion par excellence pour donner et pour recevoir des nouvelles. La première carte de vœux imprimée voit le jour en 1843. L’envoi de cartes au temps des Fêtes devient populaire, en partie, avec la Reine Victoria qui affectionnait cette pratique. Au fil du temps, cette délicate attention devient une tradition incontournable pour plusieurs. Des représentations allant de scènes religieuses jusqu’au père Noël illustrent les cartes. D’aucuns préfèrent réaliser eux-mêmes leurs cartes qu’ils personnalisent. Voyez l’évolution d’une tradition et quelques centaines de cartes de vœux dans cette exposition qui ravive des souvenirs.

Cette exposition vous transporte au tournant des années 1960 et 1970, une époque de grands changements socioculturels. Un phénomène prend de l’ampleur au Québec : celui des boîtes à chansons. Des témoignages d’auteurs-compositeurs et interprètes, de propriétaires et de spectateurs des boîtes à chansons vous accompagnent au long de votre parcours dans un univers musical aujourd’hui révolu.

Mais, qu’est-ce qu’une boîte à chansons ?

Ce sont des petites salles dans des lieux improbables et aux noms originaux. Le décor est typique : la nappe à carreaux rouges et blancs, la bouteille de Chianti et sa bougie, sans oublier le filet de pêche et quelques antiquités. Un ou une artiste chante en s’accompagnant la plupart du temps à la guitare. Les textes sont identitaires et engagés. Ils interpellent l’auditoire qui s’y reconnaît dans une quête de liberté.

Philippe Aubert de Gaspé (1786-1871) est né à une époque de transition à l’issue de la Conquête (1754-1760). Une période qui est marquante pour les seigneurs et les seigneuresses de l’ancien régime, dont les Aubert de Gaspé font partie.

Désireux de témoigner de ce qui lui fut raconté et de ce qu’il a connu, Philippe Aubert de Gaspé écrit le roman historique Les anciens Canadiens suivi de Mémoires. Ces livres demeurent populaires. Ils sont encore étudiés en littérature. Ils inspirent des artistes de disciplines variées et des projets, dont, en partie, la création du Musée de la mémoire vivante.

Des témoignages de spécialistes et de descendants nous font saisir l’importance de celui qui a marqué la littérature canadienne-française et nous familiarisent avec le régime seigneurial et sa fin.

Les frères Bourgault, Médard, Jean-Julien et André, ont joué un rôle crucial dans le développement et le rayonnement de la sculpture sur bois à Saint-Jean-Port-Joli. Un grand nombre de jeunes gens du Québec et d’ailleurs ont séjourné à Saint-Jean-Port-Joli pour recevoir une formation par l’un ou l’autre des Bourgault surnommés les « Trois Bérets ».

Des descendants de la lignée Bourgault et des sculpteurs formés par les trois frères ou d’autres maîtres-sculpteurs ont témoigné de leur passage à Saint-Jean-Port-Joli, municipalité appelée « Capitale de la sculpture ». L’histoire de Saint-Jean-Port-Joli et celle de la sculpture au 20e siècle sont indissociables.

L’exposition met en valeur la taille directe sur bois et des sculptures de la collection du Musée.

Parcours interrégional présentant l’histoire de sept lieux témoins du passé seigneurial.

Cette exposition, installée tout au long de l’ascension de la Tour de l’innovation, invite à découvrir des témoignages de femmes et d’hommes de la région, dont l’implication communautaire et l’esprit d’innovation ont contribué à façonner notre société. Cette exposition peut également être consultée à l’intérieur du Musée.